En gascon : «pinparèla»
La plante :
Nom commun : Pâquerette
Nom scientifique : Bellis perenis
Famille : Astéracées
Son développement :
Usage culinaire local :
Les feuilles tendres ciselées se mélangent à d’autres plantes en salade.
Les boutons floraux se conservent au vinaigre aromatisé comme les câpres.
Les capitules (fleurs) peuvent également orner les salades et servent à la confection d’une délicieuse liqueur.
Au service de notre santé, précautions :
Huile solaire de pâquerette pour les problèmes de peau (abcès, dermatose, furonculose, eczéma), ou cataplasme (contusion, coups, ecchymoses)
Anecdotes locales :
Les pâquerettes se ferment la nuit et s’ouvrent le jour au soleil.
Elles se ferment également pendant les averses, voire un peu avant, ce qui permet, dans nos campagnes, de prédire l’arrivée de la pluie.
Pour faire de beaux rêves, il suffit de glisser des racines de pâquerette sous son oreiller.
Sources : Artistique, artisanale, littéraire
Une légende raconte que la pâquerette est née des larmes versées par Marie-Madeleine quand elle ne trouva pas Jésus dans son tombeau le jour de Pâques, jour de sa résurrection.
Victor Hugo fait référence aux pâquerettes dans « Les Misérables » : Cosette effeuille une pâquerette sans se douter qu’effeuiller une pâquerette c’est effeuiller un cœur…
Dans le calendrier républicain, le 24ème jour de ventôse (19 février – 20 mars) est dénommé « Pâquerette ».
Le printemps est de retour ! « Allons cueillir la rosette et effeuiller la pâquerette »
Recette des fleurs de pâquerettes sur canapé de radis