En gascon : «arromèc»
La plante :
Nom commun : Ronce
Nom scientifique : Rubus fruticosus
Famille : Rosacées
Son développement :
Usage culinaire local : Les bourgeons de ronce, jeunes pousses, encore appelées turions, sont délicieux crus en salade de fruits. On fait des infusions avec les bourgeons et les feuilles séchées. Avec le fruit, la mûre, on réalise du jus, des confitures, du vin, de la liqueur, du vinaigre, des sauces pour accompagner les viandes et toutes sortes de desserts.
Au service de notre santé, précautions : Astringente, feuilles, boutons, tiges tendres contre la diarrhée, angines aphtes stomatites en infusion pour ingestion voie orale ou gargarismes, bain de bouche
Usage agricole et horticole : Deux chenilles friandes de la ronce : La bordée et le bombyx de la ronce.
La ronce est un excellent combustible et un excellent engrais
Anecdotes locales : Avant le fil de fer barbelé les palisses denses de ronces empêchaient le bétail de s’échapper. Également mur de défense de la tribu, du village ou d’un lieu précis.
Une jeune fille qui vient d’avoir ses bans de mariage est dite « éroncée » c’est à dire prise à la ronce, accrochée.
Source Artistique Artisanale Littéraire : La tige de ronce, une fois les épines retirées, permet de confectionner de très solides liens. En vannerie cela s’appelle le « paillassou ». Dans la région d’Agen, les claies sont en tige de ronce refendues.
Les anciens y puisaient leur stock de « clisses » qui servaient à confectionner les paniers pour conserver les récoltes.
Prudence ! ça pique