Ce qu’il faut savoir…

Ce qu’il faut savoir…

La règlementation :

La cueillette des plantes sauvages dans un espace privé ne peut être faite sans l’autorisation du propriétaire sous peine de poursuites pénales et dans le domaine public ce n’est pas un droit mais une tolérance qui est également soumise à autorisation dans le double but de protéger l’environnement et d’éviter les abus. Se renseigner auprès des mairies.

Certaines espèces sont protégées et leur cueillette règlementée ou interdite au niveau national mais la liste peut être complétée au niveau régional ou départemental. Voir sur internet.

Quand et comment cueillir :

  • Cueillir par temps sec pour une meilleure conservation des plantes.
  • Dans un cabas, disposer plusieurs sacs en papier ou tissu pour séparer les espèces ainsi qu’un objet tranchant.
  • Ne cueillir que les spécimens reconnus avec certitude et dans un milieu préservé, éloigné des passages d’animaux, des routes très fréquentées, des champs traités.
  • Sélectionner les plantes non souillées par des excréments d’animaux et plutôt placées au cœur de la station. Dans les milieux humides, s’assurer de l’absence d’ovins en amont.
  • Cueillir les plantes jeunes pour leur texture, leur goût et leurs principes actifs plus élevés.
  • Ne prélever que ce dont nous avons besoin en prenant garde de ne jamais récolter la totalité d’une station.
  • Ne pas cueillir un spécimen isolé, ne pas arracher la plante et ne prélever que quelques feuilles, fleurs ou graines pour lui permettre de continuer son développement.
  • Pour les champignons sélectionner les jeunes, ne pas les couper mais les dévisser. Laisser les plus vieux se dégrader sur place.

La consommation :

  • Trier les plantes prélevées et ne conserver que les spécimens sains sans signe de pourrissement, tachés ou souillés.
  • Laver les plantes abondamment plusieurs fois si nécessaire avec de l’eau vinaigrée avant de les consommer crues. En cas de doute, les faire cuire 10 minutes à 60C°.
  • Ne pas en consommer de grandes quantités pour éviter les désagréments intestinaux car les plantes sauvages sont très riches en nutriments associés aux fibres et à l’eau qui les composent.
Aline