Que faut-il faire avant le printemps si ce n’est préparer le terrain ? Nous testons la connexion internet des stations sur le petit chemin, nous installons quelques poteaux en mélèze avec leur capuchon et leur support à enfoncer dans la terre, nous peaufinons le contenu du site, nous publions les dernières créations d’hiver. En attendant l’inauguration officielle du Petit Musée des plantes comestibles sauvages le 25 avril 2020, nous n’avons bien sûr pas pu résister à l’envie de sortir deux ou trois panneaux de leur papier bulle et de révéler une toute petite partie de notre collection le jour des voeux du maire de Berrac.
Ce fût une occasion pour calculer une dernière fois les lignes de hauteur et les cotes des panneaux. Notre herbier vivant est prêt pour vivre en pleine nature, le dispositif est fondé sur une dualité de matières discrètes (aluminium et bois) et couleurs douces en harmonie avec le végétal. Certaines balises (hautes et étroites) s’adosseront aux arbres et dépasseront les 2 mètres de hauteur sans se montrer trop intrusives alors que les autres obligeront les visiteurs à se baisser un peu et à se rapprocher des variétés rases et basses du chemin. Certains habitants de Berrac n’ont pas manqué de changer carrément leur smartphone et télécharger des applications gratuites pour lire les recettes « in live » le dimanche 5 janvier, jour de cette rencontre de découverte dans la cour de la salle des fêtes, près de la mairie (petite pose de notre ambassadrice du jour, en tenue) .
Les autres balises et Le poster du Petit Musée (édition prévue à compter de l’inauguration) attendent dans les ateliers l’arrivée des beaux jours et que nos plantes dans toutes leurs diversités se montrent généreusement. Nous pourrons alors déterminer avec plus d’assurance les différentes stations où nous pourrons les voir pendant toute la saison. Ce sont en effet des plantes sauvages et tout dépend de leur cycle de vie. Il est donc de grande sagesse de les respecter en donnant libre champ à leur fantaisie ! Espérons que nous n’aurons pas trop de difficultés à suivre nos amies sauvageonnes avec leurs légères migrations, leurs aires de répartition, etc. Nous les protègerons et espérons qu’elles sauront elles aussi s’adapter à leur nouvelle vie de célébrités !